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Mes amies me disent que Cedar dépassera un jour ce stade. J'en suis sûre, mais en attendant, je voudrais m'assurer que les princesses ne laissent pas derrière elles une longue traîne d'attitudes et de valeurs malsaines. Il y a un problème ? Je vois deux conséquences négatives possibles au phénomène « princesses ». D'abord, les princesses ont le potentiel de causer un manque de confiance en soi chez les jeunes filles. Comme dans le monde adulte des magazines de mode, la beauté sans faille des princesses peut pousser une fille à se sentir laide en comparaison. Cela me fait de la peine quand j'entends une des amies de Cedar demander fréquemment à sa mère : « Est-ce que je suis jolie ? Aussi jolie qu'Ariel ? » Ensuite, les histoires de princesses peuvent conduire à la superficialité et la vanité. Quand ma fille dit qu'elle veut être princesse quand elle sera grande, ce qu'elle veut dire c'est qu'elle veut être riche et belle. Cela ne concorde pas avec l'Écriture selon laquelle « la grâce trompe, la beauté ne dure pas. La femme qui craint le Seigneur, voilà celle qu'on doit louer. » (Proverbes 31.30) Certes, les princesses ont des qualités compensatrices : Belle aime les livres, Cendrillon est courageuse la plupart sont douces, gentilles et ; aimables. J'essaie de souligner ces caractéristiques positives, mais ce qui captive vraiment ma fille, ce sont leur beauté et leur garde-robe. Enfin, j'ai des inquiétudes sur ce que les histoires de princesses disent à ma fille des relations romantiques. Elles l'incitent à vouloir être délivrée, enlevée dans un tourbillon de romance et de conte de fées, à avoir un mariage extravagant. Je sais, la réalité de tout cela est encore loin à son âge, mais ces désirs romantiques particuliers mènent souvent au désastre dans le mariage. les voir, en entendre parler et les admirer grâce aux autres enfants qu'elle côtoie à l'école, au parc ou chez eux. Leurs visages bien reconnaissables apparaissent sur tout, depuis le dentifrice jusqu'aux pansements, en passant par les cartons de soupe. C'est un défi en particulier de nos jours de trouver un cartable sans personnage de dessin animé. Alors que pouvons-nous faire pour résister à « l'effet princesses ? D'abord, chez nous, nous » rangeons discrètement les films de princesses. (Chut, ne le dites pas à Cedar, elle ne l'a pas encore remarqué.) Nous regardons des films, mais nous les choisissons sans royauté. Si elle veut chanter une chanson d'Ariel ou jouer à La Belle au Bois Dormant, je n'en fais pas tout un plat ; je ne veux pas donner à tout cela le pouvoir du fruit défendu. Mais en même temps, je ne la laisse pas se nourrir de ces histoires régulièrement par le puissant medium des films. Discussion critique Si votre fille est une fanatique des princesses, un bon début est de lui demander ce qu'elle aime chez une princesse en particulier, pourquoi des malheurs arrivent dans l'histoire, ou même de bonnes choses. Guidée par vous, elle va examiner le caractère de la princesse, ainsi que les causses et effets de l'histoire. Demandez-lui ce qu'elle ferait à la place de la princesse si le prince n'arrivait pas à la rescousse. Cela renforcera sa confiance en elle et ses capacités à résoudre les problèmes. Vous pouvez aussi poser des questions qui l'aideront à comprendre s'il s'agit d'une histoire qui pourrait être vraie ou d'un conte de fées. Par exemple, demandez : « Est-ce que les gens vivent vraiment comme cela ? » Les enfants sont malins. Quand ils prennent les temps de réfléchir, ils réalisent qu'en fait, les rues ne sont pas remplies de belles femmes en robes de bal. Exposition minimum Alternatives Vous pensez peut-être que les princesses ne sont pas autorisées chez moi. Au contraire. Ma fille a vu presque tous les films de princesses je lui ai ; même acheté plusieurs costumes dans une friperie. Même si vous réussissez à bannir les princesses de chez vous, il est probable que votre fille va Quand les enfants sont préoccupés par les princesses (ou tout autre histoire discutable), nous devons les nourrir d'histoires qui s'accordent avec notre vision chrétienne du monde. Chez nous, nous utilisons continuellement et fidèlement les histoires bibliques pour ce faire – même si elles ne 16 f o c u s fam i l l e